Les chargé(e)s de mission zones humides : découvrez leur quotidien chez Ectare
Les zones humides, c’est quoi ?
Derrière cette expression se cache une diversité de paysages : marais, tourbières, prairies humides, lagunes, mangroves… Ces écosystèmes, à mi-chemin entre terre et eau, regorgent d’espèces, tant végétales
qu’animales. Leur importance est cruciale dans l’équilibre de notre planète, participant activement à la régulation de la ressource en eau, à l’épuration naturelle et à la prévention des inondations.
Pourtant, ces trésors naturels sont aujourd’hui confrontés à de sérieuses menaces, résultat des activités humaines et des bouleversements climatiques.
Depuis bientôt 40 ans, la France s’engage à préserver les zones humides sur son territoire, notamment à travers la signature de la convention de Ramsar sur les zones humides.
Mais comment s’articule concrètement cette mission de préservation au quotidien ? Chez Ectare, nous avons des spécialistes en zones humides : nos chargé(e)s de mission zones humides.
Les chargé(e)s de mission zones humides
Ces experts jouent un rôle crucial dans l’évitement, la réduction et/ou la compensation des incidences potentielles sur les zones humides.
Leur travail exige une polyvalence constante, combinant observation sur le terrain, recherches approfondies et adaptation aux exigences réglementaires en évolution.
La documentation
Ils / elles sont constamment plongés dans la mise à jour des données, scrutant chaque détail pour mieux comprendre et interpréter les subtilités des sols.
Leurs outils ? Une palette diversifiée allant des recherches bibliographiques aux rapports des botanistes, en passant par les schémas départementaux de gestion des eaux et le géoportail¹. Rien n’est laissé au hasard dans leur quête pour préserver les zones humides.
L’inventaire des zones humides
Pour ces passionné(e)s, le terrain est leur laboratoire. Entre le printemps et l’automne, ils arpentent les zones humides, collectant des données cruciales pour leur gestion et leur préservation.
Cependant, le terrain n’est pas toujours coopératif. Les conditions météorologiques dictent leur emploi du temps, les obligeant à jongler entre les périodes de sécheresse et les risques d’inondation.
Seule une terre équilibrée révèle tous ses secrets.
Armés de leur tarière manuelle, ils réalisent des sondages pouvant atteindre jusqu’à 1,20 mètre de profondeur.
Vient ensuite l’interprétation des sondages. Les objectifs ? Se renseigner sur la variabilité spatiale des sols, permettre de délimiter ou non plusieurs types de sols, et mettre en lumière d’éventuelles zones humides.
Une réglementation pointue
De façon plus formelle, les chargé(e)s de mission des zones humides sont contraints à des exigences réglementaires.
Parmi ces obligations :
- l’arrêté du 24 juin 2008, modifié par celui du 1er octobre 2009, précise les critères de définition et de délimitation des zones humides.
D’après cet arrêté, la délimitation des zones humides repose sur 2 critères :
* le critère pédologique : l’étude des sols ;
* le critère botanique : l’étude de la végétation. - la circulaire du 18 janvier 2010 précise les méthodes à utiliser sur le terrain pour appliquer ces critères.
« Éviter, réduire, compenser »
Dans le domaine environnemental, le triptyque « Éviter, Réduire, Compenser » représente un principe fondamental. Son objectif est de minimiser les impacts des Installations, Ouvrages, Travaux et Activités (IOTA) sur les zones humides.
Au cœur de cette démarche, les chargés de missions zones humides jouent un rôle pivot. Leur mission dépasse largement l’observation et l’interprétation des données. Ils conseillent et guident les clients, et assurent la viabilité des projets.
Par la suite, les chargés d’affaires prennent le relais pour adapter le projet en fonction des recommandations émises.
Un travail d’équipe
Les chargé(e)s de missions zones humides interviennent à un stade clé du processus, après les botanistes. Leur expertise est sollicitée dès l’identification d’une zone humide ou en cas d’incertitude à ce sujet.
Leur quotidien est rythmé entre :
– les plans d’échantillonnage ;
– les sondages pédologiques et botaniques ;
– les rapports d’analyses ;
– les recherches documentaires spécifiques ;
– les procédures réglementaires.
La collaboration étroite avec les spécialistes faunistes, les botanistes et les chargé(e)s d’affaires est au cœur de leur pratique. Cette synergie entre différentes disciplines renforce l’efficacité de nos interventions.
Vous avez un projet ? Prenez contact avec nos équipes, elles seront à l’écoute de vos besoins.
—
¹géoportail : plateforme nationale de diffusion des données couvertes par la directive INSPIRE, directive européenne visant à faciliter la diffusion de l’information géographique
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